Beauty and The Dogs
Tunisia
Kaouther Ben Hania
Myriam est une jeune étudiante Tunisienne belle comme une fleur et qui, cette nuit-là, ne souhaite que danser dans cette discothèque aux lumières chatoyantes et faire la connaissance de Youssef, ce jeune homme qui la fixe du regard. Bref, embrasser la vie à bras ouverts.
Mais quelque chose de terrible lui coupe les ailes.
Trois policiers la surprennent sur la plage, en dehors de la discothèque, en train d’embrasser Youssef. Prétextant un contrôle routinier, ils rackettent Youssef et violent Myriam à maintes reprises.
Un crime qu’on ne verra pas à l’écran mais dont il sera question durant tout le reste du film.
Car malgré le traumatisme et la douleur, Myriam tente de porter plainte avant que les traces des sévices qui ont souillé son corps ne disparaissent.
Soutenue par ce jeune homme qu’elle vient juste de rencontrer, Myriam se lance donc dans un bras de fer avec tous ces garants de l’ordre. David contre Goliath, elle se bat pour obtenir son droit le plus élémentaire, celui de pouvoir retranscrire noir sur blanc, dans un procès-verbal, les faits du crime. Ainsi pourra-telle poursuivre ses agresseurs en justice.
D’un hôpital à un autre, d’un commissariat à un autre, Myriam et Youssef tentent de revenir sur les faits pour prouver le viol, pour certifier l’ignominie.
Mais il s’agit de dénoncer la police à la police, d’exposer sa douleur dans un système huilé et gangréné, d’affronter la froideur de la bureaucratie et la mauvaise fois des agents de l’ordre, d’affronter un système putréfié qui use et abuse de froides procédures. Porter plainte contre ses agresseurs devient un chemin de croix ardu, où la victime est sans cesse acculée, accusée et soupçonnée d’être à l’origine de son malheur.
C’est ainsi que porter plainte va devenir pour Myriam une histoire d’honneur, d’intégrité et de ténacité car il ne s’agit pas tant de faire valoir son droit que de se prouver quelque chose à elle-même.
Mais quelque chose de terrible lui coupe les ailes.
Trois policiers la surprennent sur la plage, en dehors de la discothèque, en train d’embrasser Youssef. Prétextant un contrôle routinier, ils rackettent Youssef et violent Myriam à maintes reprises.
Un crime qu’on ne verra pas à l’écran mais dont il sera question durant tout le reste du film.
Car malgré le traumatisme et la douleur, Myriam tente de porter plainte avant que les traces des sévices qui ont souillé son corps ne disparaissent.
Soutenue par ce jeune homme qu’elle vient juste de rencontrer, Myriam se lance donc dans un bras de fer avec tous ces garants de l’ordre. David contre Goliath, elle se bat pour obtenir son droit le plus élémentaire, celui de pouvoir retranscrire noir sur blanc, dans un procès-verbal, les faits du crime. Ainsi pourra-telle poursuivre ses agresseurs en justice.
D’un hôpital à un autre, d’un commissariat à un autre, Myriam et Youssef tentent de revenir sur les faits pour prouver le viol, pour certifier l’ignominie.
Mais il s’agit de dénoncer la police à la police, d’exposer sa douleur dans un système huilé et gangréné, d’affronter la froideur de la bureaucratie et la mauvaise fois des agents de l’ordre, d’affronter un système putréfié qui use et abuse de froides procédures. Porter plainte contre ses agresseurs devient un chemin de croix ardu, où la victime est sans cesse acculée, accusée et soupçonnée d’être à l’origine de son malheur.
C’est ainsi que porter plainte va devenir pour Myriam une histoire d’honneur, d’intégrité et de ténacité car il ne s’agit pas tant de faire valoir son droit que de se prouver quelque chose à elle-même.
Support:
Festivals and Awards:
Cannes 2017, Un Certain Regard: Prize for Best Sound
Brussels 2017, Mediterranean Film Festival: Special Jury Prize + Cineuropa Prize
Valladolid 2017: Youth Jury Award
Fribourg 2018
Brussels 2017, Mediterranean Film Festival: Special Jury Prize + Cineuropa Prize
Valladolid 2017: Youth Jury Award
Fribourg 2018
World Sales:
Cinetelefilms